Gary Ruskin
"Le marketing est déjà dangereux. Le neuromarketing est encore plus efficace."

OUI : Gary Ruskin (Commercial Alert)

Le marketing est déjà dangereux. Le neuromarketing est encore plus efficace, donc encore plus dangereux. L'un des principaux dangers du neuromarketing est par conséquent l'accroissement des épidémies de maladies liées au marketing : obésité, diabète, addiction aux jeux d'argent, désordres alimentaires, tabagisme… Par exemple, si le neuromarketing augmente l'efficacité du marketing du tabac de 5 %, cela veut dire 22.000 morts de plus par an rien qu'aux Etats-Unis. En un mot : le marketing est l'un des grands maux du XXe siècle et on s'apprête à l'accélérer.

Mais cela veut aussi dire que le neuromarketing fait un mauvais usage de technologies médicales. Elles devraient être employées pour guérir, alors qu'elles sont susceptibles de provoquer de la souffrance. Cela n'est pas normal.

 


Cécile Guerel
"Le marketing n'est qu'un outil. Faire son procès, c'est faire celui du capitalisme."

NON : Cécile Guerel (En Tête)

Le neuromarketing est une nouvelle façon de faire du marketing. Il a effectivement pour but de faire en sorte que le marketing soit plus efficace. L'objectif étant, évidemment, de vendre. On peut bien sûr se demander "pourquoi vendre ?". Mais, alors, faire le procès du marketing, c'est faire le procès du capitalisme. Effectivement, une personne qui vend des gâteaux n'a rien à faire des obèses. Mais il ne faut pas accuser l'outil quand c'est la finalité qui est en cause : si on ne veut pas que les gens meurent du tabac, il faudrait surtout commencer par ne pas fabriquer de cigarettes. Après, c'est effectivement une très importante question d'éthique : en l'occurrence, je pense qu'on ne doit pas faire du neuromarketing pour vendre des cigarettes ou des produits destinés aux enfants.


 

Réalisé par Flore Fauconnier 20/02/2007

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