DOSSIER 
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La journée type de...
Michel Milcent (Xerox)

Directeur de la division Xerox Office France, Michel Milcent planifie son agenda à trois semaines mais y ménage des plages consacrées à l'écoute de ses collaborateurs.
(décembre 2003)

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Chez Xerox France, Michel Milcent a pour mission de piloter la commercialisation de l'ensemble des produits de la marque : copieurs, multifonctions, imprimantes et télécopieurs. "Mes activités sont très diverses, explique-t-il. En plus, je me déplace fréquemment en province ou à l'étranger." Sollicité en permanence, Michel Milcent s'appuie sur le respect de son agenda, planifié deux à trois semaines à l'avance.

Sa journée type
7h15

 

Sur le trajet domicile-travail, Michel Milcent passe environ une heure au téléphone dans sa voiture. Une manière de gagner du temps en oubliant les embouteillages. "Cela me permet d'avoir des discussions informelles et de faire avancer certains dossiers."
8h15

 

 

Priorité est donnée à la dimension interne de ses activités. "C'est le moment où j'affiche une forte disponibilité envers l'équipe." Le directeur enchaîne les réunions, d'une heure chacune en moyenne. Il en profite également pour faire le point individuellement avec ses collaborateurs. "Trois ou quatre fois par mois, j'anime en plus une réunion de plusieurs heures avec mes huit principaux collaborateurs afin de voir où nous en sommes sur les prévisions de vente."

12h00

Michel Milcent prend environ trois quarts d'heure de pause lorsqu'il déjeune à la cantine. "Mais une fois sur deux, je mange un sandwich dans mon bureau, tout en traitant certains dossiers et mes mails, que je fais au préalable éditer sur papier pour éviter d'être submergé. C'est un moment où je suis rarement dérangé, cela me permet d'avancer vite." Quant aux déjeuners d'affaires, il ne les juge pas très "productifs".
13h00

"Après le déjeuner, soit je participe de nouveau à des réunions ou conférences téléphoniques, soit je prépare celles qui viendront dans les prochains jours." Michel Milcent en profite également pour traiter les appels.

19h00

Le calme s'installe dans les bureaux, le niveau de sollicitation des collaborateurs diminue. "J'en profite pour finir de traiter mes mails et pour rédiger des notes."
20h30

 

Pendant le trajet du retour, le directeur fait une revue de la journée et, par téléphone, discute des perspectives avec ses collaborateurs. "C'est un moment d'échange privilégié, notamment pour réfléchir ensemble sur une orientation ou pour faire avancer une idée."
 
Ses "gardiens du temps"
Ma porte
"Pour signaler que je ne veux pas être dérangé, je ferme ma porte. C'est un geste simple, mais pas toujours efficace..."
Mon agenda
"J'essaie au maximum de me rapporter à mon planning et, globalement, je le respecte. Mon agenda est structuré deux à trois semaines à l'avance. Je me fixe des grandes contraintes, par exemple pour la préparation d'une réunion importante, et préserve quelques plages horaires pour l'exceptionnel. Pour gérer tout cela, j'utilise Outlook et un assistant mobile."
Mon téléphone
"Mon assistante filtre les appels et note les messages et leur heure d'arrivée sur un cahier. Je passe environ 30 % de mon temps en conférence téléphonique car j'appelle au moins une fois par jour mes huit premières lignes, souvent pendant les trajets en voiture."

Ses "voleurs de temps"
Le collaborateur qui vient à l'improviste
"Pour éviter les pertes de temps, je cherche à abréger l'entretien. J'écoute la demande et détermine à quel moment la traiter."
Mes e-mails
"C'est une charge très lourde, qui vient en plus de tout le reste. J'évite de prendre du retard car la récupération est très longue."
L'urgence
"Dès que nécessaire, et cela arrive souvent, je laisse tomber mon agenda. Mais cela signifie que je prends du retard et que je dois travailler le soir, annuler certaines tâches ou bien déléguer."


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Rédaction, Le Journal du Management


   
 
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