DOSSIER 
.
.
Se mettre au vert
Les régions préférées, les fonctions qui s'exportent le mieux
La Bretagne, les régions Paca et Rhône-Alpes sont les points de chute les plus plébiscités par les lecteurs du Journal du Management. L'informatique, les postes rattachés à la direction générale et le commercial sont les fonctions qui offrent le plus d'opportunités.
 
Les régions préférées
TGV, boulot, dodo
Ils l'ont fait...
La check-list pour partir serein

La communauté des "petits hommes verts", ceux qui quittent la ville pour s'installer dans des endroits plus paisibles tout en conservant une activité professionnelle, n'est pas prête de se tarir. C'est l'un des éléments clefs qui ressort de l'enquête en ligne réalisée par Le Journal du Management entre le 24 septembre et le 4 octobre derniers auprès de 174 lecteurs.

Rêvez-vous de vous mettre au vert tout en conservant une activité professionnelle ?
Un jour peut-être 
 63,9 %
Oui, j'ai un projet 
 36,1 %
Non, pas question 
 0 %

La fuite urbaine est devenue un scénario qui n'est, aujourd'hui, plus écarté par personne. Parmi les lecteurs du Journal du Management interrogés pour cette enquête, aucun ne refuse l'idée de se mettre au vert. C'est dire l'ampleur du phénomène. 63,9 % d'entre eux espèrent pouvoir un jour quitter la ville tandis que 31,1 % planchent déjà sur un projet pour goûter, à moyen ou à long terme, aux joies de la province.

Cette soif de mobilité se focalise sur trois grandes régions françaises : la Bretagne (relativement proche de Paris, qui dispose de plusieurs zones d'activité importantes et qui a les pieds dans l'eau), la région Provence-Alpes-Cote-d'Azur (le climat méditerranéen et la mer continuent de séduire) et la région Rhône-Alpes (idéalement située, entre montagne et mer).

Les dix points de chute qui attirent le plus
Bretagne 
 12,8 %
Provence-Alpes-Cote-d'Azur 
 12,2 %
Rhône-Alpes 
 12,2 %
Aquitaine 
 9,9 %
Midi-Pyrénées 
 9,9 %
A l'étranger 
 8,1 %
Pays-de-la-Loire 
 5,8 %
Languedoc-Roussillon 
 5,2 %
Haute-Normandie 
 2,9 %
Bourgogne 
 2,9 %

Au sein de la population de ceux qui ont déjà franchi le pas, en quittant la ville, l'enquête permet de dresser un palmarès des fonctions qui "s'exportent le mieux". En tête, s'installe l'informatique, un secteur ouvert au télé-travail et dans lequel exercent 25,9 % des personnes déjà expatriées. Suivent, dans l'ordre, les fonctions rattachées à la direction générale puis au commercial. On remarquera que le poids du secteur informatique et l'intérêt marqué pour la Bretagne sont directement liés : cette région est l'un des plus actives en matière de nouvelles technologies.

Les principales fonctions exercées par ceux qui se sont déjà mis au vert
Informatique 
 25,9 %
Direction générale 
 17,2 %
Commercial 
 13,8 %
Communication 
 12,1 %
Etudes, recherches techniques 
 8,6 %
Marketing 
 8,6 %
Ressources humaines 
 8,6 %
Finance Gestion 
 5,2 %

Quelle est la fréquence de vos déplacements professionnels ?
Toutes les semaines 
 40,8 %
Tous les jours 
 23,7 %
Rarement, voire jamais 
 18,4 %
Tous les mois 
 17,1 %

Parallèlement, et c'est un facteur non négligeable, 81,6 % de ceux qui ont choisi de se mettre au vert admettent effectuer des déplacements plus ou moins intensifs dans le cadre de leur travail. Pour 40,8 % d'entre eux, ces déplacements se font au rythme hebdomadaire et pour 23,7 % de façon quotidienne.

Quelle est votre principale motivation pour vous mettre au vert ?
Quitter la ville, ses embouteillages, sa pollution 
 47,1 %
Privilégier ma vie personnelle 
 22,7 %
Avoir un rythme professionnel plus calme 
 20,1 %
M'occuper de mes enfants 
      4,3 %
Autres 
       5,8 %

Les régions préférées
TGV, boulot, dodo
Ils l'ont fait...
La check-list pour partir serein

Enfin, on notera que les principales motivations de cette "mise au vert" sont d'ordre quasi-écologique. 47,1 % des personnes interrogées indiquent vouloir avant tout "quitter la ville, ses embouteillages, sa pollution". En deuxième position, avec 27 % des suffrages, viennent les motifs plus personnels (s'occuper de ma vie ou de mes enfants) suivis par la volonté de disposer d'un rythme professionnel plus calme (20,1 %).

Un témoignage, une question, un commentaire sur ce dossier ?
Réagissez

 

Rédaction, Le Journal du Management


   
 
Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters
 
Revenir en haut