"Le
point majeur est lénorme risque que prend aujourdhui un employeur
en signant un CDI.
Personne de sérieux ne peut prévoir
lactivité économique
à un
an." (Pascal
Lecrivain, ancien gérant de PME) |
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"La
rigidité du CDI provient pour grande partie de la non
adaptation de la ressource humaine (méthodes,
compétences) à l'évolution de la demande. La solution
pour continuer la croissance n'est pas de casser le CDI
mais bien de développer les compétences et de mieux les
intégrer à la dynamique des organisations." (Julien
Lovato) |
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"Certainement
trop rigide, le système français privilégie les personnes
en poste au détriment de ceux au chômage."
(Anonyme) |
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"Un
salarié compétent n'a aujourd'hui aucun risque vis-à-vis
de son entreprise dès l'instant où l'équilibre
mutuel
existe. Un contrat
: oui. CD "I" ou "D" ou "X",
ce n'est pas et ce n'est plus la garantie de l'emploi."
(A. V., chef d'entreprise) |
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"Le
CDI est intéressant dans la mesure où, actuellement, sa
rupture
peut être effectuée dans les deux premières années sans
conséquence pour l'entreprise, sans indemnité de licenciement.
C'est bien plus souple qu'un CDD." (Anonyme)
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"Les
entreprises, comme l'économie en général, ont besoin de
l'existence de sécurités
réciproques
pour investir et se développer."
(Jérôme Risch)
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"Rigidité
dépassée, bien sûr !" (Michel
d'Espagnet) |
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"Si
le salarié est un bon élément le CDI et d'autres avantages
encore sont incontournables.
(...) Pour les embauches moins satisfaisantes, après la
période d'essai, et vu la lourdeur
administrative du CDD, on a quand même plus
de marge d'action avec le CDI." (Philippe
Obadia, Fidealis) |
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"Le
CDI est le contrat que je préfère en l'état. Il place
le salarié dans une dynamique de confiance
et, durant les deux premières années, il n'entraîne
pas de gros frais de licenciement. Il oblige à
se parler puisque l'enjeu est immédiatement du long terme."
(Christine
Charles, chef d'entreprise)
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"Comme
dans le sport où les contrats ont une durée définie,
les salariés, cadres et non cadres, ont des objectifs
de carrière ou d'évolution de plus en plus précis
lorsqu'ils intègrent une entreprise. Même s'ils signent
un CDI, ils se donnent trois, quatre, cinq ans ou plus
pour développer leur carrière dans l'entreprise ou en
externe." (Gilles Hainaut,
dirigeant) |
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"Il
ne faut pas s'y tromper : les patrons qui réclament plus
de flexibilité la réclament essentiellement...
pour les autres. Pour
eux, ils prévoient toute une série de mesures destinées
à les sécuriser : "golden parachute" en cas
de départ, gros salaires, systèmes de prévoyance, avantages
en nature, etc." (Arnaud
Tonnelé ) |
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"Personnellement,
j'ai dû licencier deux collaborateurs en 2003 par
manque d'activité. Les frais
générés par la procédure de licenciement ont été
tellement lourds que nous avons bien failli ne
pas nous en remettre et ainsi condamner tous les autres
collaborateurs. Un comble, non ?" (Remy
Terrier, DG de RTconsulting) |
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"La
meilleure solution est une réelle
flexibilité dans
le travail : pas de délai de préavis, ou alors minime.
Dans ce cas, les salariés seront peut-être dans un statut
précaire, mais les employeurs également. (...) Ils feront
tout pour garder les bons salariés, et les salariés feront
un maximum d'efforts pour rester chez un bon employeur.
Comme le coût d'"acquisition" d'un salarié nouveau deviendra
mécaniquement plus élevé du fait de sa volatilité, l'employeur
proposera des "packages" plus intéressants, pour ne pas
avoir à renouveler cet investissement." (Patrick
Barrabé) |
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"Trop
rigide car la vraie "non précarité" c'est de retrouver
un
emploi
lorsque l'on perd le sien et non de rester boulonné
à son poste à vie." (Anonyme)
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"Pour
peu que le contrat nouvelles embauches implique une arrivée
dans une autre ville, comment accéder à la propriété ?
Comment envisager une responsabilité familiale ?
Pour moi, c'est une loi anti-jeunes..." (Julie,
27 ans, employée dans le secteur culturel)
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"Vivant
dans une ambiance américaine, j'apprécie d'autant plus
le confort
de vivre en France avec la sécurité de l'emploi, la sécurité
sociale ou les allocations chômage (dont j'ai la
chance de n'avoir jamais bénéficié)." (Catherine
Perron) |