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Stock-options
La norme comptable qui va tout changer
Le projet international de norme comptable sur les stock-options répond à la pression des marchés financiers. Mais les dents grincent. (février 2004)
 

Etats-Unis : le déclin des stock-options
Pascal Quiry (Groupe HEC)
Olivier Edwards (Croissance Plus)
Michel Rosse (Mazars & Guérard)
Le lexique

Tombé du ciel comme l'éclair : le projet de nouvelle norme comptable annoncé la semaine dernière par l'IASB (International accounting standards Board, l'organisme chargé par la Commission européenne des nouvelles normes comptables) a pris de vitesse le monde de la finance d'entreprise. Cette proposition de l'IASB, qui n'est pas encore validée, veut obliger les entreprises à comptabiliser les plans de stock-options, et leurs dérivés comme les BCE, dans les charges de personnel. Autrement dit, les coûts des stock-options devront être versés dans les résultats de l'entreprise.

Ce projet de norme n'est pas en soi une surprise : les scandales financiers inaugurés par Enron et les excès de la bulle Internet avaient déjà terni l'image des stock-options. A tel point que la majorité des entreprises américaines, comme le révèle le cabinet Deloitte dans une étude, ont décidé de lever le pied sur l'utilisation de ce levier de rémunération jugé "sulfureux" (lire l'article). D'autres entreprises américaines, sans que les normes comptables ne les obligent encore, ont décidé d'intégrer les plans de stock-options dans leurs comptes pour épurer ce qui était vu, par les actionnaires, comme une zone d'ombre.

Le projet de l'IASB, soutenu par son équivalent américain le FASB (Financial accounting standards Board), ne ferait donc que répondre à une demande. "Il faut bien comprendre que les bons d'attribution sont des bombes à retardement pour les entreprises, explique Eric Pichet, professeur à Bordeaux Ecole de Management et auteur de Stock-options, théorie et pratiques (Les éditions du Siècle, 2001). Par exemple, en 2001, si Coca-Cola avait passé en charge ses stock-options, le bénéfice net du groupe aurait été réduit de 5 %."

D'autres experts de la finance estiment que la question est plus complexe. Ils remettent en cause la réalité même des coûts engendrés par les stock-options. "Octroyer des stock-options revient à augmenter le nombre de parts de l'entreprise, défend Pierre-Henry Leroy, fondateur du cabinet de conseil aux investisseurs Proxinvest. Si on rajoute des parts en coupant le gâteau, on réduit la taille de ces parts mais le gâteau reste lui identique. Les actions sont donc diluées, mais le résultat de l'entreprise n'est pas affecté."

Pascal Quiry, professeur à HEC et expert financier (lire l'interview), partage le même avis. "Les plans de stock-options ont effectivement un coût, explique-t-il. Mais il est supporté par les actionnaires, et non par l'entreprise. Ce coût ne devrait donc pas être passé en charges." Derrière cette analyse, apparaît une critique à peine voilée : le projet de norme est là pour satisfaire les actionnaires, avides de transparence sur les mouvements financiers, plutôt que pour répondre aux besoins des entreprises.

Cette norme va dans le sens de la transparence"

Maurice Khawam, IE-Club

Malgré cette ambiguïté, certaines voix parmi les les entrepreneurs saluent l'initiative de l'IASB, au nom de son caractère "antiseptique". "Il s'agit d'une bonne mesure car elle va dans le sens de la transparence", plaide ainsi Maurice Khawam, directeur d'ETF Grp France - NexTFund Capital et président de l'IE-Club, association des entrepreneurs et des investisseurs de la tech-économie. Une transparence que certains voient comme la meilleure des protections contre les excès de stock-options, qui ont coûté si cher à l'image de marque des entreprises de la nouvelle économie.

Pour d'autres entrepreneurs, le projet de norme risque au contraire de priver les entreprises de croissance de leur meilleur outil pour attirer et fidéliser les talents. "Aucun instrument de substitution n'est aussi efficace que le plan de stock-option, estime Olivier Edwars, secrétaire général de Croissance Plus, une association d'entreprises innovantes (lire l'interview). Une fois encore, les entreprises de croissance sont les plus pénalisées."

Etats-Unis : le déclin des stock-options
Pascal Quiry (Groupe HEC)
Olivier Edwards (Croissance Plus)
Michel Rosse (Mazars & Guérard)
Le lexique

Justifié ou pas, ce projet de norme doit être en tout cas appréhendé par les entreprises. Outre les grands comptes, la norme concernera surtout deux types d'entreprises : celles de croissance cotées en Bourse et celles de croissance qui souhaitent s'introduire en Bourse. Pour éviter que la "bombe à retardement" ne leur explose dans les mains, ces entreprises ont tout intérêt à réfléchir sur les conséquences comptables de leurs plans de stock-options, actuels ou à venir. A moins que, comme en Californie, un lobbying des entreprises de croissance ne s'organise pour tenter d'infléchir le projet de norme.

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Rédaction, Le Journal du Management


   
 
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