DOSSIER 
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Accélérer sa carrière
Idée n°2 : s'expatrier
Un séjour à l'étranger peut vous ouvrir de nouveaux horizons professionnels. Mais attention à ne pas devenir un expatrié dans son propre pays. (janvier 2004)
 
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Partir pour mieux rebondir professionnellement est aujourd'hui devenue la principale motivation à l'expatriation. "Ceux qui partent travailler à l'étranger voient en général leur expatriation comme temporaire, contrairement à ce qui se faisait auparavant, remarque Jean-Luc Dubois, directeur de l'Espace emploi international. Ils comptent acquérir de nouvelles compétences pour les utiliser à leur retour et ainsi accélérer leur carrière."

Sur place, l'expatriation permet généralement aux cadres d'accéder à des responsabilités plus importantes que dans le pays d'origine. L'expatrié peut ainsi espérer développer des compétences en management. Dans certains cas, il peut aussi apprendre à maîtriser une technologie encore inexistante ou peu développée dans son pays d'origine. L'enrichissement vient également de la confrontation avec une autre culture. L'apprentissage d'une troisième langue comme l'allemand, l'espagnol ou le chinois, est un plus, la maîtrise de l'anglais constituant un strict minimum.

A ces avantages professionnels s'ajoutent les bonus du contrat d'expatriation, de moins en moins fréquent au profit du contrat local. Ce contrat prend généralement en charge le logement, l'éducation des enfants ou encore le versement d'une prime selon l'éloignement ou le risque.

Témoignage

Autant d'avantages qui rendent parfois difficile le retour. "Or pour profiter pleinement d'une expérience à l'étranger, il faut savoir ne pas rester plus de cinq ans en expatriation, précise Jean-Luc Dubois. L'idéal est de passer trois ou quatre ans dans le pays." Et quelle que soit la durée de séjour, le retour doit se préparer dès le premier jour d'expatriation.

La règle d'or de l'expatriation réussie : faire vivre son réseau pendant son absence et le tenir informé de ses évolutions professionnelles. Car la grande difficulté pour les expatriés est d'arriver à valoriser à leur retour des compétences qui manquent parfois de transparence. "Pour répondre à ce besoin, poursuit Jean-Luc Dubois, nous mettons actuellement en place un sas pour le retour permettant de faire un bilan des acquis, de les évaluer, de les certifier et de les traduire dans notre langage."

Pour bien réussir son expatriation, il faut également choisir avec attention son pays de destination. Est-il stratégique pour l'entreprise ? Quels y sont les secteurs de pointe ? Le pays a-t-il besoin de mes compétences ? A ce petit jeu, il faut parfois savoir élargir sa recherche géographique et ne pas hésiter à lancer sa propre activité. "En Afrique noire, des secteurs entiers de l'économie ne sont pas représentés, ce qui laisse des créneaux pour des créateurs d'entreprise, note par exemple Jean-Luc Dubois. Le Maghreb, surtout le Maroc, accueille également des financiers et des experts en technologie de l'information et des télécommunications."

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Mais pas besoin de regarder à l'autre bout du monde pour trouver des points de chute : le vieillissement de l'Europe offre de nouvelles opportunités professionnelles. C'est déjà le cas en Norvège, en Finlande et en Suède, à condition de se décider rapidement. L'élargissement de l'Europe devrait offrir un nouveau réservoir de main d'œuvre qualifiée, probablement plus mobile et moins exigeante financièrement.

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Rédaction, Le Journal du Management


   
 
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