On
oublie tout et l'on recommence... Le baromètre des salariés
2003, qui établit la note moyenne critère par critère
et toutes entreprises confondues, n'a qu'un lointain lien de parenté
avec son homologue 2002. L'année dernière, les critères
les mieux jugés étaient, dans l'ordre, l'ambiance
de travail, les dispositifs BCE ou stock-options et le matériel
mis à disposition. Cette année figurent sur le podium
la couverture sociale, les dispositifs 35 heures et le cadre de
travail. Trois critères mieux notés donc, en creux,
jugés plus importants.
Note
moyenne obtenue pour chacun des 26 critères
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Critère |
Note
sur 5 |
Couverture
sociale |
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Dispositif
RTT, 35 heures |
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Cadre
de travail |
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Matériel
fourni |
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Aménagement
du temps de travail |
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Ambiance
de travail |
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Durée
du travail |
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Qualité
du supérieur hiérarchique |
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Responsabilités
données aux salariés |
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Niveau
de salaire |
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Oeuvres
sociales (CE, crèche...) |
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Moyenne
générale |
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Qualité
de la vision stratégique |
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Qualité
du comité de direction |
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Qualité
de l'encadrement |
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Epargne
salariale |
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Communication
interne |
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Politique
de formation |
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Progression
de carrière |
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Gouvernance
d'entreprise |
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Qualité
de la DRH |
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Dispositif
d'évaluation professionnelle |
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Avantages
divers |
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Politique
de développement durable |
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Suivi
des salariés |
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Management
dans le contexte de crise |
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BCE,
stocks-options |
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Cette
évolution caractérise à elle seule un retour
au cocooning des salariés face à un secteur high-tech
en panne de carburant. Là où primer l'année
dernière les relations socioprofessionnelles (ambiance de
travail), l'enrichissement (BCE ou stock-options) et l'acuité
technique (matériel fourni) s'imposent en 2003 la notion
de protection (couverture sociale), le rythme de travail (dispositifs
35 heures) et la qualité de vie professionnelle (cadre de
travail). Aux oubliettes la start-up en pleine effervescence, sans
gestion sociale, avec des horaires de travail débordants
et créée dans un garage. Finalement, tout bien réfléchi,
les 35 heures c'est pas mal.
Cette
introversion des salariés de la high-tech s'accompagne d'une
dégradation globale des jugements émis critère
par critère. Cette année, la moyenne générale
du baromètre des salariés s'établit à
2,12 sur 5 contre 2,49 l'année dernière. Au sein du
classement 2003, six critères sur vingt-six obtiennent une
note supérieure à la moyenne (2,5 sur 5). L'année
dernière, sur un choix plus restreint de seize critères,
huit avaient dépassé le seuil.
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