DOSSIER
.
.
Les entreprises high-tech où il fait bon travailler
Le baromètre des salariés
Le classement critère par critère des opinions des salariés de la high-tech est sans équivoque : la qualité de vie devient le facteur numéro un. (19 juin 2003)
 
  Le sommaire du dossier

On oublie tout et l'on recommence... Le baromètre des salariés 2003, qui établit la note moyenne critère par critère et toutes entreprises confondues, n'a qu'un lointain lien de parenté avec son homologue 2002. L'année dernière, les critères les mieux jugés étaient, dans l'ordre, l'ambiance de travail, les dispositifs BCE ou stock-options et le matériel mis à disposition. Cette année figurent sur le podium la couverture sociale, les dispositifs 35 heures et le cadre de travail. Trois critères mieux notés donc, en creux, jugés plus importants.

Note moyenne obtenue pour chacun des 26 critères
Critère Note sur 5
Couverture sociale
3,10
Dispositif RTT, 35 heures
2,63
Cadre de travail
2,63
Matériel fourni
2,63
Aménagement du temps de travail
2,54
Ambiance de travail
2,51
Durée du travail
2,47
Qualité du supérieur hiérarchique
2,45
Responsabilités données aux salariés
2,28
Niveau de salaire
2,27
Oeuvres sociales (CE, crèche...)
2,21
Moyenne générale
2,12
Qualité de la vision stratégique
1,99
Qualité du comité de direction
1,97
Qualité de l'encadrement
1,94
Epargne salariale
1,91
Communication interne
1,86
Politique de formation
1,86
Progression de carrière
1,86
Gouvernance d'entreprise
1,85
Qualité de la DRH
1,84
Dispositif d'évaluation professionnelle
1,81
Avantages divers
1,86
Politique de développement durable
1,78
Suivi des salariés
1,77
Management dans le contexte de crise
1,74
BCE, stocks-options
1,41

Cette évolution caractérise à elle seule un retour au cocooning des salariés face à un secteur high-tech en panne de carburant. Là où primer l'année dernière les relations socioprofessionnelles (ambiance de travail), l'enrichissement (BCE ou stock-options) et l'acuité technique (matériel fourni) s'imposent en 2003 la notion de protection (couverture sociale), le rythme de travail (dispositifs 35 heures) et la qualité de vie professionnelle (cadre de travail). Aux oubliettes la start-up en pleine effervescence, sans gestion sociale, avec des horaires de travail débordants et créée dans un garage. Finalement, tout bien réfléchi, les 35 heures c'est pas mal.

  Le sommaire du dossier

Cette introversion des salariés de la high-tech s'accompagne d'une dégradation globale des jugements émis critère par critère. Cette année, la moyenne générale du baromètre des salariés s'établit à 2,12 sur 5 contre 2,49 l'année dernière. Au sein du classement 2003, six critères sur vingt-six obtiennent une note supérieure à la moyenne (2,5 sur 5). L'année dernière, sur un choix plus restreint de seize critères, huit avaient dépassé le seuil.

Rédaction, Le Journal du Management


   
 
Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters
 
Revenir en haut