La réduction des coûts en entreprise
Face à un contexte économique encore incertain, les entreprises françaises continuent de jouer la carte de la maîtrise des coûts. D'après une enquête de la Cegos,
73 % des entreprises de plus 500 salariés mènent un projet de réduction de
leurs coûts. Le
secteur de l'industrie est le plus impliqué dans ce domaine avec 79 % des entreprises engagées dans un tel programme. Dans les services, la part tombe à 63 %. La grande nouveauté : 68 % des entreprises indiquent que toutes leurs fonctions sont concernées par la réduction des coûts.
L'engagement
actionnarial
Le Centre français d'information sur les entreprises, le CFIE,
a étudié à la loupe les assemblées générales
des entreprises du CAC 40 afin de voir où en est l'engagement
actionnarial, c'est-à-dire l'exercice des droits de
dialogue, de vote et de proposition attachés au statut d'actionnaire.
Des pratiques qui progressent en France. En 2003, la durée
moyenne des AG des entreprises du CAC 40 (hors temps consacré
aux votes) a été de 2h28, dont 45 % impartis au débat.
En tout, sur les quarante entreprises du CAC 40, 1 204
interventions d'actionnaires sont recensées. Parmi
ces interventions, 32 % concernent la responsabilité
sociétale des entreprises et près de la moitié
la gouvernance d'entreprise. Le développement durable
est passé par là.
La prise en charge des pathologies professionnelles
Le travail c'est la santé ? Pas vraiment si on en croit une enquête menée par l'Ifop pour Le Quotidien du Médecin. D'après cette étude, 54 % des médecins généralistes estiment que pour plus de 10 % des pathologies qu'ils sont amenés à traiter, le travail intervient en tant que facteur causal, favorisant ou aggravant. Malgré cette situation, 52 % des médecins généralistes admettent être rarement en contact, voire jamais, avec la médecine du travail.
L'externalisation inquiète
Selon l'Observatoire du travail, réalisé en partenariat entre L'Express, BVA et Bernard Brunhes Consultants, l'externalisation, la délocalisation et la sous-traitance sont les phénomènes qui inquiètent le plus les salariés français. 45 % des actifs jugent que ces mouvements représentent désormais une menace directe pour le travail. Dans le même esprit, 21 % des salariés perçoivent l'Europe comme un autre danger et 13 % voient le développement des échanges internationaux comme un risque.
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