La revue de presse en ligne

Du flou dans la rémunération
Des études réalisées essentiellement outre-Atlantique mettent en évidence l'opacité qui unie la performance et la rémunération des dirigeants. On le sait, le niveau de salaire des dirigeants a fortement progressé au cours des années 90, lorsque les marchés fleurissaient. Mais les fluctuations financières de ces dernières années n'ont pas enrayé cette ascension. Alors qu'en 1991, le revenu moyen d'un grand patron américain était 140 fois supérieur à celui d'un employé, cet écart est passé à 500 fois l'année dernière. En cause : les compensations et rémunérations variables qui représentent un bonus de 150 % pour les dirigeants européens et de 400 % aux Etats-Unis.
 A lire sur Economist.com

Déception annoncée
C'est la délégation régionale des Nations-Unies basée à Bangkok qui le dit : la spectaculaire croissance de la zone Asie ne devrait pas tirer dans son sillage les pays locaux en voie de développement. Et pourtant, les chiffres s'annoncent prometteurs pour 2005 pour ce coin de la planète, avec en théorie une croissance double par rapport à la moyenne mondiale. Mais c'est sans compter sur le prix du pétrole, la fin des quotas, instaurée par exemple par l'Organisation mondiale du commerce sur l'industrie textile, ou bien même la chute de l'export. Du coup, en Corée du Sud comme en Malaisie, le taux de chômage ne cesse d'augmenter. Et les petites économies de la zone Asie-Pacifique pourraient faire face à une grosse déception.
 A lire sur Asia Times

Embellie japonaise
L'Asie marche à deux vitesses. Quand le taux de chômage grimpe dans les petites économies, c'est celui de l'emploi qui augmente au Japon. Entre janvier et juin derniers, plus de 3,5 millions de personnes ont trouvé un travail au Japon. Un chiffre qui dépasse celui des sorties selon le gouvernement. Cette tendance ne s'était pas vue depuis trois ans, mais concerne davantage les hommes, culture locale oblige.
 A lire sur Asia Times

Besoin de reconnaissance
Trop de reconnaissance dans votre travail ? Non ! Deux employés sur trois n'ont aucun retour sur leur travail chaque année. Un mutisme qui explique pourquoi de nombreux collaborateurs ne se sentent pas appréciés dans leur entreprise et la quittent. Et pourtant, la reconnaissance n'est pas un art compliqué : elle peut passer par des mots, par des petits "à-côtés", l'effet étant différent suivant chaque individu. Mais elle doit avant tout être individualisée, et ne surtout pas tourner au rituel "du meilleur employé", avec défilé devant les collaborateurs et grands discours. Parfois un e-mail suffit.
 A lire sur Gallup.com