Les
ennemis de mes ennemis sont mes amis
Lorsque les deux anciens ennemis Scott Mc Nealy,
directeur général de Sun Microsystems, et Steve Ballmer, patron
de Microsoft, se serrent la main, on est en droit de se poser
des questions. Assiste-t-on à la renaissance d'une amitié
d'écoliers, puis d'étudiants de Harvard et de Stanford ? Serait-ce
pour Steve Ballmer le prix de la fin des poursuites judiciaires
? Microsoft payera 2 milliards de dollars, une goûte d'eau
pour la firme. Une somme non négligeable pour Sun, qui ne
cesse de perdre de l'argent. De là à réconcilier les entreprises
Les amitiés (re)naissent souvent dans l'adversité. L'ennemi
commun s'appelle Linux. En se réconciliant avec Microsoft,
Sun joue son va-tout.
A lire sur Economist.com
Pouvoir d'achat réel, perçu et libéré : comparer l'incomparable
Michel-Edouard Leclerc a jeté un pavé dans la mare en contestant
les chiffres de l'Insee sur l'inflation. L'indice qu'il propose,
le pouvoir d'achat effectif ou libéré, distingue les dépenses
contraintes des autres. Cependant, la méthode n'échappe pas
à l'arbitraire. Selon quels critères peut-on définir les dépenses
contraintes ? Au-delà de ces débats d'épiciers, Alternatives
Economiques pose la question, sérieuse : "Comparer
l'incomparable a-t-il un sens ?" L'amélioration de la qualité
des produits compense la hausse des prix, le pouvoir d'achat
reste donc identique ou augmente. Cependant, les produits
ne sont pas toujours accessibles à plus de consommateurs puisque
les produits de qualité inférieure disparaissent.
A lire sur
Alternatives
Economiques
L'Europe
exporte
des jobs
Ce n'est pas nouveau, mais on ne le dit jamais
assez. Cols blancs européens, méfiez-vous ! D'après une étude
de Deloitte, plus de 800 000 postes en services financiers
et hautes technologies seront délocalisés d'ici 2008. En Inde
par exemple, où Aviva PLC, un groupe de service financier
britannique, va recruter 3 700 employés, mieux qualifiés et
deux fois moins chers que la main d'uvre anglaise. Les pays
anglophones sont les premiers touchés, victimes de leur langue,
parlée dans de nombreux pays. Mais toute l'Europe est concernée
par ce mouvement.
A lire sur BusinessWeek
L'homme
providentiel n'est plus providentiel
Le monde des affaires américain aurait perdu la
capacité de détecter les plus grands leaders. En effet, il
valorise les leaders charismatiques, pourtant peu efficaces.
D'après une étude portant sur presque 1500 entreprises sur
plus de quarante ans, les entreprises qui ont les meilleurs
résultats n'ont pas changé fréquemment de dirigeants et n'ont
pas fait appel à un "homme providentiel". Le dirigeant idéal
? Le "connective leader", celui qui ne demande pas à tout
le monde d'adhérer à sa vision mais peut tolérer différents
points de vue. Il a suffisamment de courage pour prendre des
décisions difficiles et sait tirer profit des expériences,
y compris des échecs.
A lire sur Entrepreneur.com
Tout
va bien pour les riches
Où vont les richesses ? A qui profitent les gains
de productivité ? Aux Etats-Unis, la part du gâteau revenant
aux salariés est tout juste supérieure à 50 %, niveau le plus
bas depuis au moins cinquante ans. Le redémarrage du marché
de l'emploi pourrait rectifier la donne. Mais il faudrait
pour cela que le taux de chômage soit inférieur à 5 %. Et
même à ce niveau, le rapport de force ne sera pas forcément
en faveur des salariés, compte tenu des délocalisations probables.
Les gains de productivité ont profité, et devraient encore
profiter, aux propriétaires d'obligations, de titres ou de
patrimoines immobiliers.
A lire sur BusinessWeek
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