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01/09/2004
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résolutions pour une meilleure rentrée
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Résolution n°5 : cette année, je serai un peu plus riche. |
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Daniel Porot (consultant) : "On peut espérer entre 5 et 15 % d'augmentation"
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L'analyse, dressée par un responsable des ressources humaines d'un grand groupe, est exemplaire. "Ce sont souvent leurs femmes qui les persuadent qu'ils sont mal payés. Du coup, lorsque les ingénieurs viennent réclamer une augmentation, je leur prouve qu'ils sont au niveau du marché et la négociation s'arrête là." Première erreur de cette tentative de négociation : s'adresser à la DRH. Deuxième erreur : négocier sans conviction. Troisième erreur : se comparer aux autres. Alors, cette année, faites mieux. Et tout de suite, car septembre est un bon mois pour demander une augmentation. Daniel Porot, consultant et auteur de 101 secrets pour négocier votre salaire ou une augmentation revient sur les points indispensables d'une bonne négociation.
Quel
est le moment opportun pour demander une augmentation ?
Daniel Porot. Il ne faut surtout pas négocier en même temps
que tout le monde, c'est-à-dire en décembre ou en juin. En dehors
de ces périodes, tous les moments sont bons, y compris septembre.
Le salarié a alors toutes les chances d'obtenir une augmentation
plus importante. Cependant, il doit choisir un moment opportun.
Il doit pouvoir présenter des réalisations concrètes, en cherchant
à les chiffrer pour montrer les gains pour l'entreprise. En général,
après un tel exposé, on obtient des félicitations. C'est alors le
moment de demander une augmentation. C'est pourquoi, dans le cas
d'un changement du cahier des charges, il faut être très vigilant
sur le réalisme des objectifs. Souvent, il vaut mieux demander un
délai de deux jours pour bien les évaluer.
Comment
la négociation se déroule-t-elle ?
Dans l'idéal, on s'adresse à celui qui peut le mieux apprécier son
travail, à savoir son n+1. S'il renvoie le salarié vers les ressources
humaines, c'est mauvais signe. Il ne vaut mieux pas négocier avec
son n+2 sans avoir vu avant son supérieur direct. Ensuite, il faut
être très clair sur ses objectifs et définir un pourcentage minimal
d'augmentation, ainsi qu'un délai. En général, on peut espérer entre
5 et 15 % d'augmentation. Il faut être ferme et faire comprendre
que l'on ne négocie pas le fait d'avoir une augmentation, mais son
montant et son délai. Pendant les discussions, il faut sourire,
être persuadé que cela va marcher et ne pas hésiter à se taire.
Si la négociation n'aboutit pas, il vaut mieux rester silencieux,
et surtout ne pas prendre une attitude de perdant. Par ailleurs,
la menace ne vaut que si l'on est prêt à passer à l'action. Il ne
faut donc pas dire que l'on risque de partir si ce n'est pas vrai.
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