DOSSIER
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Fêtes de fin d'année
Organisation : ce qu'il ne faut surtout pas faire
Préparer un Arbre de Noël ou une soirée avec les salariés demande de la minutie. La moindre gaffe peut prendre des proportions énormes. (octobre 2003)
 
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Entre le robot rouge et le robot bleu, la différence semblait ténue. Pourtant, vous avez tout gâché en offrant le rouge : l'enfant s'est mis à pleurer en ouvrant son cadeau... Ne rigolez pas : cette histoire est un scénario possible. A Noël, cadeaux et fêtes demandent beaucoup de délicatesse, même (et surtout) en entreprise. Pierre-Loïc Chantereau, président du groupe Equation, cabinet de conseil en management, en connaît un rayon. Il est notamment l'auteur avec Alain Dubouillon de "La clé du management est dans le tiroir du fond : Croquis et Chroniques" (Village Mondial, 2003). Retour sur les cinq grands pièges à éviter en entreprise pour l'organisation des fêtes de fin d'année.

1
  S'y prendre à la dernière minute
Les fêtes de fin d'année ont un point commun avec les vacances : en les organisant au dernier moment, vous risquez de n'avoir qu'un choix réduit, donc de mettre en danger la qualité de l'opération. En vous y prenant à l'avance, c'est-à-dire dès maintenant, vous pourrez au contraire avoir accès aux bonnes affaires, prendre le temps de comparer les formules et imaginez un scénario sur mesure. Certaines entreprises n'hésitent d'ailleurs pas à préparer leur fête de fin d'année dès avril : difficile de se mettre dans l'ambiance en plein printemps, mais cela vaut le coup...
 
2
  Négliger les estomacs

Ce que les adultes remarquent le plus, c'est ce qu'ils ont dans leur assiette et dans leur verre. Mieux vaut donc être vigilant sur le choix du traiteur pour une soirée de fin d'année. Si votre budget ne vous permet pas le traiteur de qualité, autant privilégier une autre formule en choisissant, par exemple, un restaurant déjà éprouvé. Vous pouvez également mettre les salariés à contribution en leur demandant d'apporter pour un buffet leur spécialité culinaire. "De manière générale, il faut éviter les soirées en toc, note Pierre-Loïc Chantereau. Il n'y a rien de pire pour les grandes occasions que le faux champagne servi dans des verres en plastique."

 
3
  Négliger les détails
Pratique
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Signez les yeux fermés avec un traiteur ou une agence événementielle et vous risquez par la suite d'être étonné en recevant une note très salée... Les heures supplémentaires peuvent par exemple vous êtes facturées non seulement pour la salle et la sono, mais aussi pour le service. Il faut donc éplucher avec minutie les contrats, mais aussi se renseigner sur les quantités prévues de nourriture et de boisson. En matière de boissons, attention à la formule open bar avec droit de bouchon : elle peut vous coûter entre 15 et 20 euros par salarié. Autre détail, qui n'en est pas un : le lieu. Si vous optez pour la location, il faut absolument se rendre sur place avant le jour J. L'organisation d'une fête de fin d'année n'est somme toute pas très éloignée de la préparation d'un mariage.

 
4
  Jouer les hypocrites

Alors qu'une vague de licenciements se prépare, fêter la fin d'année et prononcer de beaux discours tient du mauvais goût. "Lorsque les événements extérieurs sont peu favorables, il vaut mieux ne rien faire", estime Pierre-Loïc Chantereau. Autre point délicat : la présence "forcée" des salariés et de leur conjoint. "Personne ne doit se sentir obligé de venir, c'est un moment de fête, pas un moment de travail."

 
5
  Tout faire tout seul
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Sachez quand il le faut avoir recours à une agence pour préparer une soirée ou un goûter pour les enfants. La gaffe, c'est de vouloir tout organiser soi-même ! Vous risquez alors d'y passer beaucoup de temps pour un budget qui risque, in fine, d'être comparable à celui d'un événement clé en main. En plus, il y a toujours des gens qui se plaignent. Autant que ces remarques concernent un prestataire plutôt qu'une personne de l'entreprise qui s'est démenée pendant plusieurs semaines...


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Rédaction, Le Journal du Management


   
 
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