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Idoles des managers
Les 10 patrons stars

 
 
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  6. Carly Fiorina
  Hewlett Packard
En juillet 1999, Hewlett Packard crée la surprise en nommant Carleton Fiorina, alors présidente de l'activité Service Global de Lucent, au poste de CEO. En trois années passées à la tête de HP, Carly Fiorina va traverser des tempêtes puis connaître la consécration. Les tempêtes ? Une tentative de prise de contrôle qui échoue sur la branche conseil en informatique de PriceWaterhouseCoopers puis une opposition féroce avec Walter Hewlett sur la fusion HP-Compaq. De cette guerre médiatico-juridique, Carly Fiorina sortira victorieuse.
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  7. François Pinault
  PPR
Du négoce de bois à la grande distribution, le "corsaire malouin" a bâti un groupe à l'assise internationale et une fortune de 4,5 milliards d'euros selon Challenges. Celui qui a d'abord écumé les tribunaux de commerce à la recherche des entreprises de la filière bois en liquidation va enchaîner à partir du début des années 90 des acquisitions dans la distribution : Conforama, Le Printemps, La Redoute, la Fnac… Son animosité légendaire avec Bernard Arnault atteindra son apogée en 1999 avec la bataille pour le contrôle de Gucci. Une bataille gagnée au prix fort : pour éponger sa dette, PPR a dû se séparer de Guilbert et de la Finaref.
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  8. Steve Jobs
  Apple

L'histoire de Steve Jobs épouse celle d'Apple, la société qu'il a confondée avec Stephen Wozniak en 1976. L'histoire d'un come-back : en 1985, il quitte Apple, en désaccord avec les choix stratégiques du groupe qui subit de plus en plus la concurrence du PC. Il fonde alors NeXT, un éditeur spécialisé dans les systèmes d'exploitation puis dans le Web. Onze ans plus tard, en 1996, Apple en quête d'oxygène et d'innovation rachète NeXT pour 400 millions de dollars. Steve Jobs revient aux sources et prend la présidence d'Apple. Pour lui, le renouveau de la marque passe par Internet. Une stratégie dont le point de départ sera l'iMac.

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  9. Bernard Arnault
  LVMH

La saga de Bernard Arnault dans l'univers du luxe débute en 1984 par le rachat, avec l'appui de la banque d'affaires Lazard, du groupe de textile Boussac, notamment propriétaire de Christian Dior. Trois ans plus tard, il rachète 24 % du groupe LVMH dont il deviendra président en 1990. Suivront de multiples acquisitions : Hennessy, La Tribune, Kenzo, Guerlain, Sephora... A la fin des années 90, à l'heure de la folie Internet, Bernard Arnault s'enflamme pour les dotcoms en multipliant les investissements des deux côtés de l'Atlantique. Des investissements aux retours éphémères : entre 2001 et 2003, la fortune de Bernard Arnault retombe de 20 à 10 milliards d'euros.

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  10. Vincent Bolloré
  Groupe Bolloré

Il y a certains actionnaires qui donnent des frissons. Vincent Bolloré est l'un des éléments les plus remarquables de cette catégorie élitiste. En 1975, avec l'aide d'Edmond de Rothschild, Vincent Bolloré reprend le contrôle l'entreprise familiale bretonne de papeterie. Grâce à un puissant réseau relationnel, il va peu à peu se forger une image de "raider". Bouygues, Pathé, Seita et Rue Impériale feront partie de ses plus beaux coups. Aujourd'hui, sa fortune est estimée à 665 millions d'euros.

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Le début du classement

 

Rédaction, Le Journal du Management


   
 
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