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 La concession française (1849-1946) : la communauté française à Shanghai est initialement formée de quelques religieux, agents du consulat, militaires et commerçants. Elle s'étoffe progressivement et toutes les professions sont représentées à la fin du XIXème siècle : banquiers, ingénieurs, médecins, militaires, missionnaires, avocats, journalistes...
En 1863, les Britanniques et les Américains se regroupent pour former une concession internationale mais les Français refusent de se joindre à eux.
La communauté française regroupe à peine un millier de Français en 1925 pour atteindre 2342 résidents en 1937.
Lors de la conférence internationale de Washington en 1922, au lendemain de la première guerre mondiale, le régime des concessions est dénoncé. Le Japon s'en empare pour se présenter en pourfendeur de l'ingérence occidentale. Les Japonais occupent Shanghai dès 1937 et investissent la concession internationale en 1941.
Le 30 juillet 1943, sous le gouvernement de Vichy, le consul général Roland de Margerie remet officiellement les clés de la concession française au maire de Shanghai, Cheng Gengbo.
Il faut attendre le rétablissement de la légalité républicaine en France pour que soit signé, le 28 février 1946 à Chongqing, un traité de renonciation par la France à l'exterritorialité en Chine. Il est officiellement mis fin à l'existence de la concession française de Shanghai.
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