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27/09/2006
Jean-Paul Debeuret (La Caravane des Entrepreneurs)
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Manifestation itinérante au service de la transmission et de la reprise d'entreprises, la Caravane des Entrepreneurs a sillonné l'Hexagone durant toute l'année pour couvrir les 100 dates inscrites à son tour de France. Son ambition : contribuer à la transmission des 900.000 entreprises (sur les 2.400.000 du répertoire SIREN) qui changeront de mains dans les quinze prochaines années. Démarrée le 20 mars dernier, la caravane a encore une douzaine d'étapes à parcourir avant la clôture de la saison, le 13 octobre prochain. Un premier bilan avec Jean-Paul Debeuret, promoteur de la caravane et gérant de FORCES, qui organise l'événement.
A deux semaines de la fin du tour de France 2006 de la Caravane des Entrepreneurs, quel bilan tirez-vous ?
Jean-Paul Debeuret. D'abord, le tour de France de la caravane prend de l'ampleur. Cette année, nous avions 100 étapes à notre calendrier, contre seulement 29 en 2004 et 35 en 2005. Je constate de plus que les villes nous réservent un accueil de plus en plus favorable. Nous bénéficions d'un emplacement central et visible dans les communes, ce qui était difficile il y a deux ans, et les municipalités relayent généralement bien notre présence à travers leurs supports de communication. Je crois qu'au fil des années nous avons fait la preuve de notre capacité d'organisation, mais également que les élus ont pris conscience de l'enjeu que représente la transmission d'entreprises.
Chaque visiteur est reçu individuellement pour un diagnostic de son projet" |
Et toujours
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Les chefs d'entreprise qui souhaitent céder leur affaire représentent entre 15 et 20 % de nos visiteurs. Lorsque nous avons lancé la caravane, je m'attendais à rencontrer essentiellement des artisans et des détaillants. Finalement, je vois de plus en plus de patrons de TPE et même de PME. En effet, les artisans sont souvent défaitistes sur la reprise de leur affaire, et ils se disent qu'à défaut, ils pourront toujours vendre le pas de porte. Cela ne les incite pas à une démarche active. Les dirigeants de PME sont par contre très mobilisés. Avant de venir, ils ont souvent fait appel à des experts, avocats ou experts-comptables. Cependant, ils n'ont pas toujours une bonne connaissance des différentes étapes de la transmission d'entreprises et reprochent à leurs conseillers ne pas leur en donner une vision d'ensemble avec les implications personnelles, familiales et patrimoniales sous-jacentes. Leur principal souci est celui de l'évaluation de leur entreprise et du choix du repreneur.
Enfin, on compte aussi un certain nombre de créateurs d'entreprise dans le public, autour de 10 %. Ils ne constituent pas notre cible principale, mais certaines de nos conférences et formations les intéressent, notamment celles concernant les aides publiques.
Quel soutien attendez-vous des pouvoirs publics ?
Nous souhaitons qu'ils continuent ce qu'ils ont commencé à faire avec la loi Jacob-Dutreil au niveau des exonérations de plus-values professionnelles, ainsi qu'une harmonisation au niveau national des nombreuses aides à la transmission et à la reprise qui existent au niveau local. Pour ce qui nous concerne directement, nous ne recevons aucune subvention de l'Etat et la caravane est entièrement financée par nos partenaires, qui sont les cabinets d'experts-comptables, d'avocats, de notaires, les banques, les sociétés de portage
dont sont également issus les intervenants présents sur la caravane.
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