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14/09/2005
Le périmètre de la gestion des risques s'élargit
Au cours de l'enquête réalisée par TNS Sofres, une centaine de directeurs financiers de grandes entreprises françaises cotées et non cotées a été interrogée. Comme dans les deux précédentes éditions, le cabinet de conseil en audit interne et gestion des risques Protiviti a mesuré la perception que les grandes entreprises françaises ont des risques de leur secteur d'activité et de leur propre société grâce à l'indice PRI (Protiviti risk index). Plus le PRI est élevé, plus les risques sont jugés importants. Le PRI secteur a augmenté d'un seul point par rapport à 2004 et le PRI entreprise est resté au même niveau. 2005 confirme ainsi la tendance : les entreprises se montrent plus sereines qu'en 2003.
Les cinq risques majeurs ont peu évolué par rapport à 2004 et 2003. Le client reste en tête des préoccupations. 36 % des entreprises lui attribuent une notation supérieure à 7, sur une échelle de 1 à 10. Les concurrents, la sécurité informatique, le marché et l'environnement réglementaire, tous des risques liés à des facteurs externes, sont également considérés comme des risques majeurs.
Après un fort développement des politiques de gestion des risques, le marché semble aujourd'hui plus mûr. 71 % des entreprises interrogées déclarent avoir mis en place une gestion des risques, soit sensiblement le même pourcentage qu'en 2003 et en 2004. En revanche, les catégories de risques gérés évoluent. L'information nécessaire pour piloter l'entreprise est désormais prise en compte par 82 % des groupes, contre seulement 64 % deux ans auparavant. Cette tendance s'explique en partie par les exigences accrues en matière d'information financière, compte tenu de la Loi sécurité financière (LSF) et de la loi américaine Sarbanes Oxley.
Les risques liés à l'organisation interne pèsent plus dans la gestion des risques, avec une hausse de 7 points en un an (93 % en 2005 contre 86 % en 2004). Parmi ces risques internes, l'insatisfaction du client, la sécurité informatique, l'image de marque et les ressources humaines sont les plus pris en compte. Le risk management est ainsi cohérent avec les facteurs de risques identifiés.
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