Comment les patrons évaluent la sous-performance

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Diminution de la demande, clients insatisfaits, salariés démotivés : tels sont les principaux indicateurs de la sous-performance en entreprise. Ces indicateurs sont révélés par une enquête Ifop, réalisée pour le quotidien La Tribune. Une étude menée auprès d'un échantillon de 401 patrons, représentatif des entreprises de 100 à 499 salariés. 401 patrons de PME qui ont planché sur la manière de détecter et d'appréhender la sous-performance.

Aux yeux des chefs d'entreprise, trois phénomènes en particulier annoncent une dégradation de la performance. En premier lieu, la baisse du carnet de commandes (46 %). Mais le mal est souvent plus profond : les patrons estiment que la sous-performance se détecte également par une hausse du mécontentement des clients (31%) et des problèmes de gestion des ressources humaines, avec à la clef démotivation et démissions (31 %).

Ces symptômes de la sous-performance impliquent, dans un deuxième temps, des mesures concrètes pour éviter des dérapages plus dangereux. Dans cette situation, les chefs d'entreprise envisagent en priorité des reports de projets ou d'investissement (77 %), des reports sur les embauches (75 %) ainsi que des restructurations ou des réorganisations de certaines activités.

On notera que les mesures prises face à une situation de sous-performance font avant tout appel aux ressources internes de l'entreprise. Plus l'entreprise est importante (CA supérieur à 75M€), plus les salariés sont directement sollicités pour trouver et mettre en oeuvre des solutions. Aux yeux des chefs d'entreprise, les partenaires ou conseils extérieurs, tels que les expert-comptables, les avocats ou les experts spécialisés, restent en revanche des acteurs mineurs pour sortir d'une telle situation.