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High-tech : les quatre secteurs où se préparent les révolutions
Le rapport 2004 du Forum Economique Mondial sur les secteurs high-tech pionniers met en exergue les biotechnologies, la mobilité, les nanotechnologies et les énergies vertes. (janvier 2004)
 
Les sites
  Apax Partners
  Wef

L'univers de la high-tech est en évolution perpétuelle. Depuis janvier 2000, le Forum Economique Mondial de Davos, dont la convention annuelle vient de débuter, publie donc chaque année son rapport sur les secteurs technologiques pionniers. Le document, réalisé avec le soutien de Deloitte et du fonds d'investissement Apax Partners, tente de faire le point sur les domaines de la high-tech qui devraient connaître d'importants coups d'accélérateur. Le tout est accompagné d'une liste de trente entreprises jugées les mieux placées pour prendre la vague.

La courbe de l'innovation dans les biotechnologies aux Etats-Unis
(sources PhRMA, FDA, Burill & Company)
Année
Niveau d'investissement dans la R&D biotech (en mds de dollars)
Nombre de nouveaux traitements approuvés par la FDA (food and drug Administration)
2002
32,1
17
2001
29,8
24
2000
26,0
27
1999
22,7
35
1998
21,0
30
1997
19,0
39
1996
16,9
53
1995
15,2
28
1994
13,4
22
1993
12,7
25
1992
11,5
26

Pour l'édition 2004 du rapport, l'honneur revient aux biotechnologies. Le Wef (Word economic Forum) estime que les biotechnologies bénéficient désormais d'un calendrier des plus favorables. Deux grandes raisons sont avancées. En premier lieu, le rythme de la R&D s'est accéléré ces dernières années dans le secteur, réduisant d'autant le cycle d'innovation nécessaire. Là où il fallait une vingtaine d'années pour espérer aboutir à une offre commerciale, il ne faut plus aujourd'hui que quinze ou dix ans.

Seconde raison avancée : les premiers investissements consentis au début des années 90 dans les biotechnologies devraient commencer à se "matérialiser" dans les mois à venir avec des applications très concrètes. Le décalage de plus en plus fort entre le nombre de nouveaux traitements autorisés et les investissements injectés (voir tableau ci-dessus) démontre selon le Wef que le point d'éclosion est proche.

Ces premiers succès devraient donner des idées à de nouveaux investisseurs et à de nouveaux entrepreneurs. Seul bémol pour le secteur des biotechnologies : la masse d'informations générées, par exemple avec le séquençage du génome humaine, nécessite des infrastructures informatiques de plus en plus puissantes.

Les niveaux d'investissement mondiaux dans les "énergies vertes"
(source Nth Power)
Année
Niveau d'investissement du capital-risque
(en millions de dollars)
Part des investissements en capital-risque consacrés aux "énergies vertes"
2002
579
2,8 %
2001
923
2,2 %
2000
1 260
1,2 %
1999
457
0,8 %
1998
186
0,9 %

Derrière les biotechnologies, le rapport 2004 salue le secteur des technologies mobiles. Portées par le développement du téléphonie mobile et des réseaux sans fil, les technologies mobiles devraient devenir pour le Wef le nouveau chaudron des écrans d'affichage et de la miniaturisation électronique.

Restons encore dans la miniaturisation avec les nanotechnologies, autre domaine repéré par le Forum Economique Mondial. Encore tout jeune, le secteur devrait vite donner naissance à des applications industrielles dans le domaine des composants électroniques, et capter ainsi une partie des investissements consentis jusqu'alors aux semi-conducteurs "conventionnels". Des investissements qui ont dépassé les 100 milliards de dollars sur les cinq dernières années. C'est dire l'enjeu.

Dossier

Enfin, dans le sillage du développement durable, le Wef couronne les "technologies et les énérgies vertes". Entre la chasse aux polluants et les nouveaux procédés de production d'énergie, le rapport 2004 estime que ce secteur devrait connaître une importante montée en puissance, d'autant qu'il intéresse directement les grands groupes industriels du monde entier. En l'espace de quatre ans, la part des investissements en capital-risque dédiés aux "énergies vertes" est ainsi passée de 0,9 à 2,8 %.

 

Rédaction, Le Journal du Management
   
 
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