La loi NRE (Nouvelles régulations économiques) du 15 mai 2001 oblige
les sociétés cotées sur un marché réglementé
français à publier des informations sur les conséquences
environnementales et sociales de leurs activités. Cette mesure
implique pour les entreprises la publication d'un rapport spécifique
sur leur stratégie en matière de développement
durable ou la création, au sein de leur rapport annuel, d'un
volet consacré à ce même sujet. Cette obligation
légale n'a pas échappé à l'Ordre des
experts-comptables qui a décidé, depuis 2000, de recompenser
les entreprises les plus en pointe dans ce domaine.
Trophée
2003 de l'Ordre des experts-comptables sur la qualité
de l'information environnementale et sociale |
Prix
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Lauréat
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Lien
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Meilleur
rapport Développement Durable |
Veolia
Environnement
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Meilleur
rapport Environnement |
Air
France
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Meilleur
Premier rapport |
Groupe
Casino
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Meilleure
information environnementale et sociale d'une entreprise de
moins de 500 salariés |
Aéroports
de Lyon
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Pour sa quatrième
édition, le Trophée de l'Ordre des experts-comptable
a récompensé quatre rapports sur un total de soixante
déposés par les entreprises. Le prix du "meilleur
rapport développement durable" a été décerné
à Veolia Environnement. Le prix du "meilleur rapport
environnement" a, lui, été remis à Air
France.
Les deux autres prix ont été attribués au
Groupe Casino, dans la catégorie "meilleur premier rapport",
et aux Aéroports de Lyon, dans la catégorie "meilleure
information environnementale et sociale d'une entreprise de moins
de 500 salariés". Les Aéroports de Lyon qui collectionnent
les récompenses "vertes". L'entreprise a été
primée cette année par les Décibels d'Or et
récompensée en 2001 au salon Pollutec par le prix "Entreprise
et Environnement".
Les rapports ont été notés par un jury composé
de douze personnalités. Y siégeaient notamment Anne-Marie
Ducroux, présidente du CNDD (Conseil national du développement
durable), Jacques Hintzy (président de l'Unicef en France)
et Sophie Liger, directrice adjointe en charge du développement
durable au Medef. Les rapports présentés ont été
notés selon quinze critères différents allant
de la déclaration du président à la performance,
en passant par la certification des informations fournies.
On notera que ce Trophée 2003 a volontairement intégré
dans son processus d'évaluation les critères de notation
exigés au niveau européen en matière d'information
environnementale et sociale. Une bonne idée puisque les quatre
lauréats français vont ainsi pouvoir représenter
la France au Trophée ESRA (european sustainability reporting Awards).
Cet événement, qui aura lieu en avril prochain, couronne
les entreprises européennes les plus impliquées dans
la communication liée au développement durable.
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